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L​’​Ann​é​e en D​é​cembre

by Pumpkin

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    Pumpkin est Orange, son album L'Année en Décembre, est Bleu.
    Au Bleu de l'âme dépeints dans ses textes, cette artiste d'exception ajoute le doux Orange de sa voix acidulée.
    Pumpkin, avec élégance, touche là où personne depuis MC Solaar et Prose Combat, référence du duo formé avec son réalisateur Supafuh, n'était allé.
    Dans l'Hiver d'émotions subtiles, légèreté et profondeur se mêlent avec dextérité, à travers seize titres sincèes, colorés par la Soul et le Jazz.
    L'Année en Décembre trouble par sa fraîcheur, renverse et joue aussi, mais surtout, imprime dès la première écoute, sa marque à l'auditeur.
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    L'album complet entre les mains.
    Un CD orange.
    Un Digipack mat trois volets habillé de l'artwork acidulé de Christian Huot d'après des photographies de Hanamatsuri.
    THE objet pour les collectionneurs et amateurs de jolies choses.
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1.
2.
J'apprends 02:40
J’apprends doucement À dire, écrire, à m’engager J’ai décidé d’un seul trait cette fois tout figer Jusqu’à plus d’encre Une fresque sur le papier Une fois pour toute plaquer Lapsus et actes manqués Les idées s’imbriquent jusqu’à descendre une armée de Bic J’ai mal en musique J’rate les accents toniques Gavés de mimiques Dyslexique Quand le beat rapplique Cherche la réplique Attitude non statique J’apprends L’épanouissement L’évanouissement L’émerveillement au bon moment J’apprends À retenir mes grognements Le bon comportement J’apprends à desserrer les dents J’apprends à sentir Rire, applaudir Avancer les yeux fermés sans m’attendre au pire Investir dans ce que m’attire Sans trop réfléchir et savoir ralentir Sans jamais fléchir J’apprends J’apprends l’observation sans modération Ecoute avec attention les leçons sans mordre à l’hameçon J’apprends les relations, les sensations Je cherche au fond des gens une explication J’apprends À donner de l’amour Ce qu’il nous manque autour Toujours attentive aux signes le long du parcours J’apprends Aux autres à donner en retour Des mots doux ne tombent jamais dans l’oreille d’un sourd J’apprends La subtilité sans volubilité L’amabilité Quand j’aimerais tout envoyer balader J’apprends À m’éclipser Mes démons esquiver M’ouvrir au monde et son immensité J’apprends Otage d’un orage En perpétuel voyage Toujours de passage sur la page J’apprends Le partage, barge sur mon nuage L’apprentissage de la fille du 6ème étage J’apprends
3.
Marque Page 03:54
Loin des yeux, loin des moqueurs A croire que la distance embaume les passions Rends les gens pressés patients Réaction débile indélébile le cœur marqué rongé par l’acidité sécrété de page en page l’histoire se précise les rangs se divisent la devise se dissipe au pas les projets se révisent sentiments au rancard amitié sur le brancard j’ai rancart avec le vent et le silence pèse déjà un an de distance dans une vie un instant au jour le jour c’est si pesant mes jours s’ennuient Mes ennuis me nuisent les espoirs s’amenuisent l’horizon s’enlise les deux en quête de réussite c’est tout c’que le son suscite au pays du suicide en période de souci on marchait dans le même sens vers je ne sais où sans boussole on s’est perdu pour des conneries on s’est tu alors chacun ronge ses ongles dans son coin chacun range ses souvenirs dans un coin j’éponge le vide qui sépare nos vies digère mes erreurs et les pleurs la cause des aigreurs apocalypse abdominale quand l’abominable homme s’éclipse court circuit des synapses amitié morte sous X j’en oublie pourquoi ce silence s’est prononcé auto proclamation du non bruit et chacun pense à son nombril panse ses blessures la vie prend le dessus mais reste l’amertume et toi au bord d’la mer tu regardes le large imaginant ce qu’on fait ce que l’on a défait ce qu’on aurait pu faire J’attends un signe même du majeur atteinte d’une crise de rancœur je pensais nous connaître par cœur Regarde le large! la culpabilité ne s’éteint pas avec un seau d’eau le fardeau ne se portent pas dans un sac à dos on traîne la patte cachés derrières des PC sans modem chaque mot non dits autant d’œdèmes On s’est tourné le dos plus facile que de se parler te souviens-tu pourquoi un jour on s’est apprécié? J’ai quelques rides au coin de l’œil et pas de crème pour effacer nos fous rires et nos clins d’œil On ne tient plus dans la même phrase alors on s’écrase partage plus la même instru je suis devenue ton intruse chacun son confort on a défait l’effort se croyait fort A croire que nous aussi on a eu tort A travers l’espace je reprends ma place nous on ne rompt plus la glace A travers l’espace je reprends ma place on ne rompt plus la glace refrain x2: Je t’envoie un marque page Que tu n’oublies jamais où l’histoire s’est détenu et si tu lis entre les lignes tu sentiras les tensions contenues les temps sont vraiment cons les dés nous sont tendus Mais si tu lis entre les lignes Je t’envoie un marque page Que tu n’oublies jamais
4.
Tourbillon 04:15
Un missile Un battement de cils L’erreur des imbéciles Des vies défilent Perdent l’équilibre sur le fil x 4 C’est dans un tourbillon Que les tours de magie dévient Autour tout devient brouillon L’instinct subtilise l’envie On apprend à désapprendre les leçons de sa vie Les habitudes changent et l’attitude on se fout de ton avis On boit pour noyer ses états d’âme Des tas de drames On ne dort pas On tremble sous les draps Dégât collatéral Des gars boivent du cola S’arment d’insensibilité Tuent de sang froid Sans verser de larmes C’est pour le bien de la patrie Qu’on est venu faire le tri Montrer qu’on a appris À oublier que la vie a un prix On crie dedans mais on ne le dit pas On l’écrit à sa famille et on tue malgré les "J’t’en prie" Le mal est proche le mal est là Le mal s’approche Le mal empoche Le mal s’en va Le bien est lâche Le bien est là Le bien se tâche Le bien te lâche Le bien s’en va Le ballet des marionnettes, les mines anti-personnel Au risque de perdre un pied comme un oiseau perd son aile Les balles sifflent comme les garçons les filles dans les bals Laissent des traces indélébiles comme les marqueurs dans les halles On se fait de la bile, on a plus la dalle Le sang file entre les doigts, les mains sales, le spleen s’installe Les dents brillent devant les caméras Les soldats buttent camés grave L’opinion publique gronde On la calmera On s’invente des guerres que l’on gagnera Pour justifier le mal qui n’existe pas Et semer la paranoïa Un missile Un battement de cils L’erreur des imbéciles Des vies défilent Perdent l’équilibre sur le fil x 4 Et la foule danse sur la paume d’un Georges x 3
5.
Gas: Dangereux, mafieux, morveux, dans le jeu Marchands, décalages, musique en dépannage, Esclave dans les caves, les squats et les bases, Matos en épave sur des boucles un peu jazz, Guerriers, terriers, pas de jours fériés Toujours à prouver que sur eux personnes n’a parié Amour, excès, pouvoir, succès, Vengeance ya plus qu’ça pour enfin crever l’abcès Passion, du son, pleins de choses à dire mais c’est une business mission Pire des empires, nous on conspire ce que vos wackos transpirent A chacun de faire vivre le hip hop qui l’inspire Lucien Sezes : Un pied dans la tatane l’autre est dans la boot Une partie de moi pavane l’autre est dans le roots Escapade en caravane, on distribue la vibe Notre équipe c’est la tribe called international Gars bordélique on m’a répondu: “yes you can do it” À la question que j’avais posé “can I kick it ?» No Bullshit Depuis avec la team on shoot mais on ne le fait pas exprès C’est comme se faire choper par les flics les doigts pleins d’encre de spray Hip Hop j’aime te voir honoré tes basquets sur la piste Poesh, Gas, Pumpkin, 16S, Supafuh, trop longue est la liste Poesh Wonder : Before it was hip hop, for me it was just A youngbuck growing up paying dues and such Remember, cold winters rollin Phillies in the winter Daffyduck sacks on 30th was hitting Beatin on the wall in the hall Selling dimebags of that green shit to customers frequent We kept a hot rhyme cipher to pass time We all beatboxed so we aint care who rhymed Summer of 96 I was 18 1st high speed police chase Poesh fled the scene Every story in my life got a soundtrack believe that From roxanne's Revenge to friends I go way back Close your young mouth Pull your notes out A pop quiz on what the real hip hop is about…….. Close your young mouth Pull your notes out A pop quiz on what the real hip hop is about Welelo : Empecé en el 97 con los 77 Notas y Colores dejo de ser un juguete Gracias al Hip Hop me libré de mis brilletes Y en aquella muralla se empezó a abrir un boquete Por esa brecha entraron jazz y fonk Entraron reggae y soul y se empezó a sonar mi son Mi corazón empezó a sentir pasión, mi vocación es mi voz en tu canción Hablo de expresión, hablo de reivindicación Hablo de arte y de mensaje Y por supuesto hablo de flow, hablo de show Si quieres puedes llamarlo espectáculo Hablo de escritores no estoy hablando de vándalos Hablo de estructuras de imposibles posturas Hablo de una cura, la locura, droga pura Puntos de sutura en esta vida tan dura Hablo de elementos puedes llamarlo cultura
6.
ils attendent tous que tu pètes les plombs perdes de la balle au rebond et tous les gens bons avalent le bonbon pardon, mais l’édulcorant est adulé comme la Bible et le Coran et le courant passe en courant, et le connard passe en l’ouvrant! électrochoc! on crée des crashs entre les gens regards de garce et on se crache entre les jambes nous, êtres intelligents! chacun sa religion mais comme les codes sont éxigeants on suit la mode et on se snobe les uns les autres c’est affligeant! ils attendent tous que tu pètes un câble voilà pour quotidien une course de fond dans le sable ici on troque nos rêves contre une existence passable dont on apprécie la douceur comme le sirop d’érable Et les gens veulent devenir sou poussés à bout tacitement acceptent qu’on les rende fous la belle affaire vivre sur les nerfs toujours au garde à vous quand je pense qu’on finira chacun dans son trou Les douillets vont dérouiller sûr! les larmes oxydent l’armure des Don Quichotte qui s’battent contre des moulins miniatures et si on pète un plomb on change de pion les yeux sur les dés rivés lancez-les avant avant que nous dérivions Refrain x2 tout est calculé pour nous faire reculer mais nous on veut juste laisser le temps s’écouler tout est querelle et coup de pute entrelacés mais nous on laisse couler la colle entres les morceaux cassés Cherchez l’erreur dans vos calculs pas le temps de tout faire J’assassine mes molécules à essayer de vous rendre fiers Raz-le-bol! le luxe: un bol d’air je fais la morale aux morals de fer qui transforment ma vie en enfer que faire? alors j’me réfugie dans la lune pour m’évader d’un monde obsédé par la thune vade retro monstre aux milles tentacules accumules, parce qu’ici si t’as rien tu recules donnes le meilleur de toi toujours plus et si tu capitules tant pis si t’as pas le profil tu peux t’absenter faut être jeune, beau, travailleur et en bonne santé dédié 100% de son temps sur le chantier et surtout souris! faut que t’es l’air enchanté les énergumènes qui la ramènent contre de la crème de la crème ceux qui taffent le matin, le midi et même pendant la phase REM on nous prend on nous presse puis on jette les débris les petits face aux grands stressent attirés par ce qui brille et sous le soleil restent les fénéants qu’ont préféré la lumière naturelle à l’effet néon laisser vivre un peu avant de retourner à néant Avec Coke on recule c’est pour mieux prendre de l’élan Refrain
7.
Laisse-moi parler des ailes des papillons sans qu’on s’en moque La poésie déserte les lieux on en est tous en manque Ces riens qui font tout pour que le monde ne soit pas laid Les touches de couleurs Font le bonheur du palais Il faut ce brin de folie quand les clichés effraient Attentif, approche un peu plus pour le voir de près Voir de l’art sans payer d’entrée, crever l’abcès L’abstrait exprès à base de parole ou de spray Égalité et fraternité même dans la banalité J’aime développer des réflexions taxées de futilité Absorbée par la curiosité, isolée Désolée, il y a des évènements futiles à ne pas rater L’émerveillement est cadeau de la nature (l’insolite) Comme le tip-ex un cadeau de la rature Aux amateurs de jolies choses De rimes et de proses J’propose un rap que je pose en solo dans une pièce close Refrain : A quoi bon la vie si c’est Pour rester coincé comme un cul dans un jeans tu sais Au fond d’un bocal à compter les billes j’aimerais Pouvoir apporter ma pierre à l’édifice, l’embellir, le rendre moins triste Tend l’oreille un instant, juste un instant Une parenthèse dans ton état de tension constant C’est trop souvent des billets qu’on se tend Je ferai une exception je n’ai pas ce que t’attend Un bouquet de pause Un bouquin de prose, un verre d’eau de rose Dans le boucan capter les belles choses Une dose de silence s’impose Si l’on se cause Soyons des virtuoses en osmose Marquons des pauses Tout part d’un détail Une faille dans la pagaille Une étincelle vole et c’est le feu de paille Cale-toi et tais-toi si les autres braillent Souries fais briller l’émaille Le monde rétréci sous l’effet des coïncidences La magie agit sans cesse dans un coin si dense Derrières les apparences Le show en permanence qu’on perd d’avance Un délice pour nos 5 sens Refrain RONY : Mon souffle est court j’étouffe ici bas A quoi bon faire des rimes si elles sombrent dans l’abîme de ce monde Quand sur les ondes le hip hop creuse sa tombe Je feins de le suivre Explose, esquive Explore une nouvelle manière de vivre Un track à l’eau de Rhodes Refrain
8.
SUPAFUH: J’espérais te dire que j’allais mieux Mais plus j’apprends et moins j’en sais Et moins j’en sais, mieux c’est C’est ainsi maman si Maman si tu voyais ma vie Je pleure comme je rie Ta folie m’a détruit Fini la psy, l’analyse J’en oubliais de vivre, Ya que pour mes hantises que je cotise depuis 20 piges Pas de retraite, la dépression m’a pris en traitre Je voulais m’en foutre, jouer les jean foutre Je voulais même que t’aille te faire foutre Je l’avoue détester l’être plutôt que la maladie C’est vraiment con mais si humain, Si nécessaire à ma survie Si maman si, maman si tu voyais ta vie La folie te détruit et m’a envahie Quelle ironie ! Supafuh, ma seule réponse à TA schizophrénie Loin des yeux, loin des yeux c’est tout Ça ne veut rien dire Mais je sais que sais tout La distance, mon absence et les prétextes Je ne peux pas être partout et dans mes textes Il doit bien y avoir une façon d’expliquer Les sentiments dans l’air du temps sans me bloquer Je cherche
9.
10.
Elle est assise sur un trottoir habillée de noir Du rouge aux ongles qu’elle ronge quand elle broie du noir Sous le ciel bleu elle prend des notes sur son carnet vert lève les yeux et se dit que le monde va à l’envers Shuffle accroché au tee shirt casque sur la tète pensive pendant que ses cheveux poussent sous la casquette T’embète pas elle ne t’entend pas seule elle répète là Sur le boom boom bap un beat qu’elle complètera Les baskets blanches tapent marquent le tempo sur le sol Face au sol fa ou sol Clef du paradis sans ma boussole écrits des phrases teste des phases sous un nuage un sample de jazz en guise de base Musicophage rien ne semble la distraire comme un DJ chez le disquaire concentration maxi discipline austère assise dans la poussière par terre elle a l’art et la manière d’épouser l’atmosphère Refrain : I twiddle my thumbs Pace round my bed I can’t get a rest From what’s in my head So I go for a walk by the pale moonlight Maybe that guy with a wink in his eye Who glows in the sky Will blow out my sighs elle sort un morceau de papier pour déposer un brouillon les mots choisis plaqués attaqués par les postillons un rap surgit de nulle part une fête sans cotillon allier la forme et le fond époustoufler les tatillons elle met son grain de sel pour relever le goût sans lever le ton cuisine à l’huile de coude se fout des qu’en dira-t-on elle écrit se sent pousser des ailes sur le béton l’ingénue disciplinée gribouille avance à taton Doit-elle s’efforcer? Ou se tourner les pousses en douce? Affronter sa frousse, la main dans la trousse Rédiger plus qu’une liste de courses les manches retroussées suffit de peu pour se lancer à l’assaut du souhait et laisser sa main danser Un rituel Des ritournelles sortir du tunnel vite le bon endroit le bon moment Les gestes deviennent fluides Mon manège à moi c’est l’écriture La parole des timides L’objectif le capture Je te décris le polaroid Refrain J’ai écris pris tout ce que j’avais en moi Je l’ai mis sur le papier pour ne pas oublier Refrain Cause this feeling inside remains undefined Ain’t good nor bad Just things to be had in life But a story to be told before I get old I need something to hold as mine.
11.
KEFYR: Une Nuit de Plus où mes yeux restent figés Face à cette maudite solitude j’essaye plus de tricher Submergé par le vide trop souvent seul et isolé J’flippe, ma misanthropie m’atrophie et me rie au nez J’livre un bout de mon existence dans ces quelques lignes Une pensée intime que tu retrouve au bout de ma mine J’déprime, pris d’une dépression comme Pumpkin Rêve d’un présent stable et de vivre comme je l’imagine J’suis ce type triste au fond du bus matant par la vitre Fixant ces personnes en se demandant c’ que le cœur abrite J’m’évertue à rester calme même en étant perdu Les gens me demandent d’où je viens, en fait je ne sais même plus Je tente de déceler par avance tout mes coups de blues Mais ma motivation ne répond pas elle est à bout de souffle Complètement largué, dois-je continuer à te parler Les gens construisent leur vie et moi j’suis là à rapper Prisonnier de ma passion du fond de ma cage J’écris mon introspection qui retranscrit 23 pages PUMPKIN: Une nuit de plus Dans un lit au bord d’un précipice Le regard perdu dans un ciel noir sans feux d’artifices Le jour effacé lentement l’insomnie s’immisce En suspension les angoisses sous les draps je me glisse Pressée, indécise Stressée, imprécise Angoissée, tétanisée, trop de poids dans mes valises Sur un bout de banquise à la dérive J’me bats pour joindre l’autre rive Assise j’laisse passer la crise Un sentiment, un châtiment, j’ai le choix du dénouement Débordement, l’envie se barre comme par enchantement Et comme des cons on se ment pour consommer constamment Se consoler et voir l’amour se consumer consciemment Tu sais que je me sens seule quand j’m’immisce dans la foule Le silence me défoule et le bruit me dessaoule Je sens que si seule j’avance je coule L’eau jusqu’au cou tiens le coup A chaque centimètre sur le sol que je foule
12.
Si la routine tue Tue la routine Ne prend pas exemple sur ta voisine qui cuisine à la Végétaline Et se plaint toujours d’avoir mauvaise mine Elimine le mal devenu banal quand la vie se dessine dans la spirale de l’aspirine Inspirer Respirer Transpirer plus pour y arriver Espérer s’en tirer Enterrer les trucs sans intérêt Malgré les tensions les dangers A sa façon Ne pas déranger L’enjeu sous le ciel nuageux C’est moi qui décide des règles du jeu J’rebondie ravie Comme je veux Change de point de vue Comme je veux Je vais et je viens Comme je veux Je fais ce que je veux avec mes cheveux Si la routine tue Tue la routine Prends exemple sur Shelem et Pumpkin Qui ont bien compris depuis toute gamine L’art de manier la mine On fait des 16 comme en 96 Des rimes has been, old school, trop balaise! Rap à l’ancienne Pos Mis fait des siennes Flashback à l’antenne Et mise en scène Le l’ouest à l’est Du nord au sud On retourne la veste au Vibe Stud’ au Vibe Stud’ au Vibe Stud’...
13.
RETROUVAILLES PUMPKIN: T’étais où Shelem ? Pendant que je vivais loin de chez nous Moi j’étais partie me changer les idées sous un climat plus doux De Zéphir à Pumpkin en passant par une période de doute J’ai repris mon activité comme un ordi qu’on reboot Si on boue encore à l’intérieur comme Posmis en extérieur Brest ville de oufs on ne vit plus dans ton secteur Il parait que la rue de Siam en eu marre de nos va-et-vients Toujours décoiffées tu sais d’où le vent vient? On ne va pas faire les nostalgiques à 26 piges N’as-ton pas l’avenir devant nous, ambition oblige Enfile ton parka comme au bon vieux temps sous l’orage Disons que je sais que tu veux te remettre à gribouiller des pages Autour d’un son jusqu’à pas d’heure trier les samples Je porte un toast à nos retrouvailles sans plus attendre On remet le couvert les deux pieds dans le plat Supa nous sert 3 minutes pour enlever la poussière SHELEM: Pumpkin et Shelem on the mic Reformation de la clique Époque PM toujours intacte autour du beat calés On remonte sur le ti yak j’ai le déclic Je coiffe le casque et quitte le son Les baffles à fond je me réveille Retrouvailles autour d’un Supa son Face à moi ma moitié musicale de 10 ans Disons qui ya eu des hauts et des bas Des allés et venues 2006 sonne pardi rattrapons le temps perdu Je perdis momentanément l’inspiration Des connexions de mon cerveau qui me servit à rencontrer mon adorée A dos toi et moi on était quand d'nos sket-bas on usait le sol de Stebré Arpentant les rues de Los San Jaurès, Siam Francisco Demi-tour à la Liberty Place Passant des heures au QG CCM Eh ! Pumpkin reprenons le kif SUPAFUH: Here we go ! Pump Shelem Reformation de la clique Vibe League Vintage Beats et science de la métrique Souvent old school mais jamais statiques Devant la Soul et le Jazz extatique sans tactique On tombe à pic Pendant que ça beef on tape le bœuf Le style Fat Kom Ifo on le remet à neuf Poétique, métaphorique, street ou mélancolique Le Lyon à Barça on se retrouve c’est automatique PUMPKIN: Mon petit doigt m’a dit qu’en ce jeudi Tout se jouerait à pile ou face alors qu’est-ce que tu dis ? Pile ou face je lance les dés Lance l’idée Shelem j’veux que tu brilles comme le soleil en été Jacques a dit Pump rappe fais de la poésie Fantaisie thérapie Avoues que ça te plaisait me parle pas d’amnésie 96 : coupe au carré Époque doré Musique pour denrée Pour rien au monde troquer 1 heure de répé C’est l’occasion rêvée 2006 devait arriver La folie à ses raisons que la raison à envier On a pris de la bouteille, vide-la dans l’évier J’arrive du sud pour faire levier SHELEM: 7/12/06 on remet ça Car impossible de stopper, décoller des détraqués, toqués du lyrics Mais jamais prolixe quand il s’agit de textes Question de réflexe L’index au menton entourée de mes mentors jusqu’à tard Passe son temps à sentir encore du son Le battement de cœur Celui qui depuis toujours fait vibrer nos corps C’est l’occasion rêvée 2006 devait arriver La folie à ses raisons que la raison à envier On a pris de la bouteille, vide-la dans l’évier J’arrive du nord pour te faire bouger REFRAIN ...
14.
L'ascenseur 03:31
Je suis montée dans l’ascenseur Je monte et je descends Sensible à la douceur Le cœur incandescent J’oscille entre lueur et noirceur Au dessus Ou en dessous Je vois que tout s’y dissous Les coups et les blessures Les mots qu’on susurre les ombres entre les fissures j’ai le choix des étages décollage et atterrissage vertical voyage les images se superposent en un collage En dessous Ou au dessus Les formes s’insinuent déçue Message reçu Ma seule issue Sentir à mon insu Refrain: Je suis prête à assumer les conséquences En fait je suis peut être dans l’erreur Je suis peut être obnubilée par l’essence Avoir le cœur net malgré la peur Je suis prête à assumer les conséquences En fait je suis peut être dans l’erreur Je suis peut être obnubilée par l’essence Malgré la peur j’ai le cœur net On m’avait prévenue Mais je suis venue J’en ai fait qu’à ma tête J’ai voulu regarder dans les yeux à demi-nue Les démons qui me guettent Soyez les bienvenus Puisque l’on cohabite Echangeons nos points de vue Entre ces 4 murs qui s’effritent Les yeux dans les yeux, dansons, avançons Impatience et frisson J’apprendrai la leçon L’ivresse de l’audace Sous ma carapace Un bain dans un feu de glace L’impasse où l’on s’entasse Refrain
15.
Fais un effort ya que ça qui paie On se plaint tant d’avoir si peu C’est le bonheur qu’on apprécie peu Il se dissipe, perd ses disciples On fait ce qu’on peut C’est ce qu’on dit honteux dans un discours pompeux Trop bien dans ses pompes pour s’interrompre On se trompe, honteux d’être dans l’hombre La main sur le ventre face à la vie et ses méandres La poubelle à descendre, la voiture qu’on veut vendre Préoccupations préoccupantes La tentation des âmes rampantes au taf dès 8 heures tapante On pense et on se décante Morosité ambiante Toujours au diapason pour éviter les mésententes En principe on se contente de ce qu’on a, de ce qu’on connait Qu’est-ce qu’on est con Incapable d’avancer sans monnaie Je ne viens pas sermonner Ni mettre mon nez dans ce qui ne me regarde pas Mais faut avouer qu’on a abandonné Refrain : Fais l’effort d’avoir des rêves Dès que ton émission s’achève L’envie est brève On laisse tarir la sève On revendique depuis le sofa sans faire de grève Ainsi de suite jusqu’à s’en mordre les lèvres Le fabuleux destin n’est pas que pour Amélie J’en veux un alors dans mes baskets je cours même à midi Je veux toujours plus haut lever le poing Vouloir toucher toujours plus gros Toujours plus loin Le poids des soucis et des immeubles sur le corps On prend des raccourcis On meuble sans le dire tout fort Tous d’accords, raccords Au premier abord Mais besoin de renfort quand la goutte te fait passer par dessus bord Vivre dans le confort ya que ça qui plait Ya qu’ça qu’on veut On se dit ce taf quel plait On se persuade qu’on fait ce qu’on peut On se plaint tant d’avoir si peu Toujours trop vieux Ailleurs c’est mieux Et ceux qui réussissent sont chanceux Fais l’effort d’avoir des rêves Dès que ton émission s’achève L’envie est brève On laisse tarir la sève On revendique depuis le sofa sans faire de grève Ainsi de suite jusqu’à s’en mordre les lèvres Refrain
16.
On n’efface rien On fige le temps au bout de 7 ans En discutant on s’étand on se sépare en s’aidant En acceptant la sentence comme un grand coup dans ses dents En ses temps la tendresse prend tout son sens et c’est tant Que malgré l’éloignement nos mains se tendent Malgré les fuites de larmes les mots sont tendres A trop s’attendre on s’oubli soi, les relations se tendent Les reproches approchent et les proches s’y attendent Des moments depuis gamins entassés dans nos valises Dans nos voyages Aujourd’hui je réalise Qu’on se trompe aveuglés par la lumière des balises Et que la peine nous laisse un arrière goût de traitrise Lucides ont a juste une poussée de franchise Et le culot de se foutre de ce que les gens disent On est différent comme les autres On a fait nos bêtises L’éternité nous caractérise Refrain: On se dit je t’aime tant Mais en même temps Le cœur dit vas t’en trouver qui t’attends En admettant que le mal n’est pas constant On se quitte malgré les mains qu’on se tend On se dit vas t’en Mais en même temps Le cœur dit attend même si c’est tentant En admettant que le sentiment est constant On se quitte malgré les mains qu’on se tend C’est fini et c’était écrit Un au revoir sans les cris J’avale le médicament prescrit On s’écrira et on se dira qu’on écrit des chansons depuis Qu’on a appri avec le temps que le bonheur à son prix Les particules s’agitent je cogite mais le temps stagne On s’arme d’élégance dans les gestes Snober le drame Il a son charme mais sèche tes larmes on a nos armes Et le sens du ridicule qu’on perd à trop faire les ânes Mais c’est l’abandon on change de bande On brade nos biens On se dit parlons Vide ton sac Pardon ! Te fais pas de mouron On n’en mourra pas on A les pieds sur le goudron De l’air dans les poumons Malgré tout on tourne en rond dans l’interrogation On s’est avoué des missions Des équations, des questions Je mets le clignotant pour changer de direction Silence, on tourne en rond Refrain

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FRANÇAIS:

Pumpkin est Orange, son album L'Année en Décembre est Bleu.
Au Bleu de l'âme dépeints dans ses textes, cette artiste d'exception ajoute le doux Orange de sa voix acidulée.
Pumpkin, avec élégance, touche là où personne depuis MC Solaar et Prose Combat, référence du duo formé avec son réalisateur Supafuh, n'était allé.
Dans l'Hiver d'émotions subtiles, légèreté et profondeur se mêlent avec dextérité, à travers seize titres sincères, colorés par la Soul et le Jazz.
L'Année en Décembre trouble par sa fraîcheur, renverse et joue aussi, mais surtout, imprime dès la première écoute, sa marque à l’auditeur.

ENGLISH:

Pumpkin is orange, her album L'Année en Décembre is blue.
To the blues of the soul pictured in her lyrics, this special artist adds the orange sweetness of her acidulous voice.
Pumpkin, with elegance, touches like nobody since MC Solaar and his Prose Combat has. Solaar being the duo Pumpkin-Supafuh ‘s reference for this project.
In the winter of subtle emotions, lightness and deepness mix together with dexterity, throughout sixteen genuine tracks colored by Soul and Jazz.
L'Année en Décembre troubles by its freshness, shakens and also plays around, but above all, marks the listener from the very first time they hear it.

credits

released October 9, 2010

écrit par PUMPKIN
réalisé et mixé par SUPAFUH au Vibe Stud (Lyon/Orléans)
produit par SUPAFUH, VIN'S, EL PUTO COKE, PATER JACOB, PLUTONIUM
enregistré par SUPAFUH au VIBE STUD (Lyon/Orléans)
enregistrements additionnels par:
POESH WONDER (Camden City, NJ) Track 05
SUPAFUH au Studio Polysonik (Orléans) Track 07
JOSH FONTAN aux Beatspoke Studios (Barcelona) Track 10

masterisé par HUBERT MARNIAU au Studio Voltaire (Paris)

Photographies par HANAMATSURI
Artwork par CHRISTIAN HUOT

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Pumpkin Nantes, France

French Hip Hop Artist
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