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1. |
Into Her Mind
02:10
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2. |
J'apprends
02:40
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J’apprends doucement
À dire, écrire, à m’engager
J’ai décidé d’un seul trait cette fois tout figer
Jusqu’à plus d’encre
Une fresque sur le papier
Une fois pour toute plaquer
Lapsus et actes manqués
Les idées s’imbriquent jusqu’à descendre une armée de Bic
J’ai mal en musique
J’rate les accents toniques
Gavés de mimiques
Dyslexique
Quand le beat rapplique
Cherche la réplique
Attitude non statique
J’apprends
L’épanouissement
L’évanouissement
L’émerveillement au bon moment
J’apprends
À retenir mes grognements
Le bon comportement
J’apprends à desserrer les dents
J’apprends à sentir
Rire, applaudir
Avancer les yeux fermés sans m’attendre au pire
Investir dans ce que m’attire
Sans trop réfléchir et savoir ralentir
Sans jamais fléchir
J’apprends
J’apprends l’observation sans modération
Ecoute avec attention les leçons sans mordre à l’hameçon
J’apprends les relations, les sensations
Je cherche au fond des gens une explication
J’apprends
À donner de l’amour
Ce qu’il nous manque autour
Toujours attentive aux signes le long du parcours
J’apprends
Aux autres à donner en retour
Des mots doux ne tombent jamais dans l’oreille d’un sourd
J’apprends
La subtilité sans volubilité
L’amabilité
Quand j’aimerais tout envoyer balader
J’apprends
À m’éclipser
Mes démons esquiver
M’ouvrir au monde et son immensité
J’apprends
Otage d’un orage
En perpétuel voyage
Toujours de passage sur la page
J’apprends
Le partage, barge sur mon nuage
L’apprentissage de la fille du 6ème étage
J’apprends
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3. |
Marque Page
03:54
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Loin des yeux, loin des moqueurs
A croire que la distance embaume les passions
Rends les gens pressés patients
Réaction débile indélébile
le cœur marqué
rongé par l’acidité sécrété
de page en page l’histoire se précise
les rangs se divisent
la devise se dissipe
au pas les projets se révisent
sentiments au rancard
amitié sur le brancard
j’ai rancart avec le vent
et le silence pèse
déjà un an de distance
dans une vie un instant
au jour le jour c’est si pesant
mes jours s’ennuient
Mes ennuis me nuisent
les espoirs s’amenuisent
l’horizon s’enlise
les deux en quête de réussite
c’est tout c’que le son suscite
au pays du suicide
en période de souci
on marchait dans le même sens
vers je ne sais où
sans boussole on s’est perdu
pour des conneries on s’est tu
alors
chacun ronge ses ongles dans son coin
chacun range ses souvenirs dans un coin
j’éponge le vide qui sépare nos vies
digère mes erreurs et les pleurs
la cause des aigreurs
apocalypse abdominale
quand l’abominable homme s’éclipse
court circuit des synapses
amitié morte sous X
j’en oublie pourquoi ce silence s’est prononcé
auto proclamation du non bruit
et chacun pense à son nombril
panse ses blessures
la vie prend le dessus
mais reste l’amertume
et toi au bord d’la mer tu regardes le large
imaginant ce qu’on fait
ce que l’on a défait
ce qu’on aurait pu faire
J’attends un signe même du majeur
atteinte d’une crise de rancœur
je pensais nous connaître par cœur
Regarde le large!
la culpabilité ne s’éteint pas avec un seau d’eau
le fardeau ne se portent pas dans un sac à dos
on traîne la patte cachés derrières des PC sans modem
chaque mot non dits autant d’œdèmes
On s’est tourné le dos plus facile que de se parler
te souviens-tu pourquoi un jour on s’est apprécié?
J’ai quelques rides au coin de l’œil
et pas de crème pour effacer nos fous rires et nos clins d’œil
On ne tient plus dans la même phrase
alors on s’écrase
partage plus la même instru
je suis devenue ton intruse
chacun son confort
on a défait l’effort
se croyait fort
A croire que nous aussi on a eu tort
A travers l’espace
je reprends ma place
nous on ne rompt plus la glace
A travers l’espace
je reprends ma place
on ne rompt plus la glace
refrain x2:
Je t’envoie un marque page
Que tu n’oublies jamais où l’histoire s’est détenu
et si tu lis entre les lignes
tu sentiras les tensions contenues
les temps sont vraiment cons
les dés nous sont tendus
Mais si tu lis entre les lignes
Je t’envoie un marque page
Que tu n’oublies jamais
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4. |
Tourbillon
04:15
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Un missile
Un battement de cils
L’erreur des imbéciles
Des vies défilent
Perdent l’équilibre sur le fil x 4
C’est dans un tourbillon
Que les tours de magie dévient
Autour tout devient brouillon
L’instinct subtilise l’envie
On apprend à désapprendre les leçons de sa vie
Les habitudes changent et l’attitude on se fout de ton avis
On boit pour noyer ses états d’âme
Des tas de drames
On ne dort pas
On tremble sous les draps
Dégât collatéral
Des gars boivent du cola
S’arment d’insensibilité
Tuent de sang froid
Sans verser de larmes
C’est pour le bien de la patrie
Qu’on est venu faire le tri
Montrer qu’on a appris
À oublier que la vie a un prix
On crie dedans mais on ne le dit pas
On l’écrit à sa famille et on tue malgré les "J’t’en prie"
Le mal est proche
le mal est là
Le mal s’approche
Le mal empoche
Le mal s’en va
Le bien est lâche
Le bien est là
Le bien se tâche
Le bien te lâche
Le bien s’en va
Le ballet des marionnettes, les mines anti-personnel
Au risque de perdre un pied comme un oiseau perd son aile
Les balles sifflent comme les garçons les filles dans les bals
Laissent des traces indélébiles comme les marqueurs dans les halles
On se fait de la bile, on a plus la dalle
Le sang file entre les doigts, les mains sales, le spleen s’installe
Les dents brillent devant les caméras
Les soldats buttent camés grave
L’opinion publique gronde
On la calmera
On s’invente des guerres que l’on gagnera
Pour justifier le mal qui n’existe pas
Et semer la paranoïa
Un missile
Un battement de cils
L’erreur des imbéciles
Des vies défilent
Perdent l’équilibre sur le fil x 4
Et la foule danse sur la paume d’un Georges x 3
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5. |
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Gas:
Dangereux, mafieux, morveux, dans le jeu
Marchands, décalages, musique en dépannage,
Esclave dans les caves, les squats et les bases,
Matos en épave sur des boucles un peu jazz,
Guerriers, terriers, pas de jours fériés
Toujours à prouver que sur eux personnes n’a parié
Amour, excès, pouvoir, succès,
Vengeance ya plus qu’ça pour enfin crever l’abcès
Passion, du son, pleins de choses à dire mais c’est une business mission
Pire des empires, nous on conspire ce que vos wackos transpirent
A chacun de faire vivre le hip hop qui l’inspire
Lucien Sezes :
Un pied dans la tatane l’autre est dans la boot
Une partie de moi pavane l’autre est dans le roots
Escapade en caravane, on distribue la vibe
Notre équipe c’est la tribe called international
Gars bordélique on m’a répondu: “yes you can do it”
À la question que j’avais posé “can I kick it ?»
No Bullshit
Depuis avec la team on shoot mais on ne le fait pas exprès
C’est comme se faire choper par les flics les doigts pleins d’encre de spray
Hip Hop j’aime te voir honoré tes basquets sur la piste
Poesh, Gas, Pumpkin, 16S, Supafuh, trop longue est la liste
Poesh Wonder :
Before it was hip hop, for me it was just
A youngbuck growing up paying dues and such
Remember, cold winters rollin Phillies in the winter
Daffyduck sacks on 30th was hitting
Beatin on the wall in the hall
Selling dimebags of that green shit to customers frequent
We kept a hot rhyme cipher to pass time
We all beatboxed so we aint care who rhymed
Summer of 96 I was 18
1st high speed police chase Poesh fled the scene
Every story in my life got a soundtrack believe that
From roxanne's Revenge to friends I go way back
Close your young mouth
Pull your notes out
A pop quiz on what the real hip hop is about……..
Close your young mouth
Pull your notes out
A pop quiz on what the real hip hop is about
Welelo :
Empecé en el 97 con los 77
Notas y Colores dejo de ser un juguete
Gracias al Hip Hop me libré de mis brilletes
Y en aquella muralla se empezó a abrir un boquete
Por esa brecha entraron jazz y fonk
Entraron reggae y soul y se empezó a sonar mi son
Mi corazón empezó a sentir pasión,
mi vocación es mi voz en tu canción
Hablo de expresión, hablo de reivindicación
Hablo de arte y de mensaje
Y por supuesto hablo de flow, hablo de show
Si quieres puedes llamarlo espectáculo
Hablo de escritores no estoy hablando de vándalos
Hablo de estructuras de imposibles posturas
Hablo de una cura, la locura, droga pura
Puntos de sutura en esta vida tan dura
Hablo de elementos puedes llamarlo cultura
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6. |
Le Temps S'écouler
03:23
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ils attendent tous que tu pètes les plombs
perdes de la balle au rebond et tous les gens bons avalent le bonbon
pardon, mais l’édulcorant est adulé comme la Bible et le Coran et le courant passe en courant, et le connard passe en l’ouvrant!
électrochoc!
on crée des crashs entre les gens
regards de garce et on se crache entre les jambes
nous, êtres intelligents!
chacun sa religion mais comme les codes sont éxigeants
on suit la mode et on se snobe les uns les autres
c’est affligeant!
ils attendent tous que tu pètes un câble
voilà pour quotidien une course de fond dans le sable
ici on troque nos rêves contre une existence passable
dont on apprécie la douceur comme le sirop d’érable
Et les gens veulent devenir sou
poussés à bout tacitement acceptent qu’on les rende fous
la belle affaire vivre sur les nerfs toujours au garde à vous
quand je pense qu’on finira chacun dans son trou
Les douillets vont dérouiller sûr!
les larmes oxydent l’armure
des Don Quichotte qui s’battent contre des moulins miniatures
et si on pète un plomb
on change de pion
les yeux sur les dés rivés
lancez-les avant avant que nous dérivions
Refrain x2
tout est calculé pour nous faire reculer
mais nous on veut juste laisser le temps s’écouler
tout est querelle et coup de pute entrelacés
mais nous on laisse couler la colle entres les morceaux cassés
Cherchez l’erreur dans vos calculs
pas le temps de tout faire
J’assassine mes molécules
à essayer de vous rendre fiers
Raz-le-bol!
le luxe: un bol d’air je fais la morale aux morals de fer
qui transforment ma vie en enfer
que faire?
alors j’me réfugie dans la lune
pour m’évader d’un monde obsédé par la thune
vade retro monstre aux milles tentacules
accumules, parce qu’ici si t’as rien tu recules
donnes le meilleur de toi
toujours plus et si tu capitules
tant pis si t’as pas le profil
tu peux t’absenter
faut être jeune, beau, travailleur et en bonne santé
dédié 100% de son temps sur le chantier
et surtout souris! faut que t’es l’air enchanté
les énergumènes qui la ramènent
contre de la crème de la crème
ceux qui taffent le matin, le midi et même pendant la phase REM
on nous prend
on nous presse
puis on jette les débris
les petits face aux grands stressent
attirés par ce qui brille
et sous le soleil restent les fénéants
qu’ont préféré la lumière naturelle à l’effet néon
laisser vivre un peu avant de retourner à néant
Avec Coke on recule c’est pour mieux prendre de l’élan
Refrain
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7. |
Eau de Rhodes feat Rony
03:15
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Laisse-moi parler des ailes des papillons sans qu’on s’en moque
La poésie déserte les lieux
on en est tous en manque
Ces riens qui font tout pour que le monde ne soit pas laid
Les touches de couleurs
Font le bonheur du palais
Il faut ce brin de folie quand les clichés effraient
Attentif, approche un peu plus pour le voir de près
Voir de l’art sans payer d’entrée, crever l’abcès
L’abstrait exprès à base de parole ou de spray
Égalité et fraternité même dans la banalité
J’aime développer des réflexions taxées de futilité
Absorbée par la curiosité, isolée
Désolée, il y a des évènements futiles à ne pas rater
L’émerveillement est cadeau de la nature (l’insolite)
Comme le tip-ex un cadeau de la rature
Aux amateurs de jolies choses
De rimes et de proses
J’propose un rap que je pose en solo dans une pièce close
Refrain :
A quoi bon la vie si c’est
Pour rester coincé comme un cul dans un jeans tu sais
Au fond d’un bocal à compter les billes j’aimerais
Pouvoir apporter ma pierre à l’édifice, l’embellir, le rendre moins triste
Tend l’oreille un instant, juste un instant
Une parenthèse dans ton état de tension constant
C’est trop souvent des billets qu’on se tend
Je ferai une exception je n’ai pas ce que t’attend
Un bouquet de pause
Un bouquin de prose, un verre d’eau de rose
Dans le boucan capter les belles choses
Une dose de silence s’impose
Si l’on se cause
Soyons des virtuoses en osmose
Marquons des pauses
Tout part d’un détail
Une faille dans la pagaille
Une étincelle vole et c’est le feu de paille
Cale-toi et tais-toi si les autres braillent
Souries fais briller l’émaille
Le monde rétréci sous l’effet des coïncidences
La magie agit sans cesse dans un coin si dense
Derrières les apparences
Le show en permanence qu’on perd d’avance
Un délice pour nos 5 sens
Refrain
RONY :
Mon souffle est court j’étouffe ici bas
A quoi bon faire des rimes si elles sombrent dans l’abîme de ce monde
Quand sur les ondes le hip hop creuse sa tombe
Je feins de le suivre
Explose, esquive
Explore une nouvelle manière de vivre
Un track à l’eau de Rhodes
Refrain
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8. |
Non Dits feat Supafuh
02:40
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SUPAFUH:
J’espérais te dire que j’allais mieux
Mais plus j’apprends et moins j’en sais
Et moins j’en sais, mieux c’est
C’est ainsi maman si
Maman si tu voyais ma vie
Je pleure comme je rie
Ta folie m’a détruit
Fini la psy, l’analyse
J’en oubliais de vivre,
Ya que pour mes hantises que je cotise depuis 20 piges
Pas de retraite, la dépression m’a pris en traitre
Je voulais m’en foutre, jouer les jean foutre
Je voulais même que t’aille te faire foutre
Je l’avoue détester l’être plutôt que la maladie
C’est vraiment con mais si humain,
Si nécessaire à ma survie
Si maman si, maman si tu voyais ta vie
La folie te détruit et m’a envahie
Quelle ironie !
Supafuh, ma seule réponse à TA schizophrénie
Loin des yeux, loin des yeux c’est tout
Ça ne veut rien dire
Mais je sais que sais tout
La distance, mon absence et les prétextes
Je ne peux pas être partout et dans mes textes
Il doit bien y avoir une façon d’expliquer
Les sentiments dans l’air du temps sans me bloquer
Je cherche
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9. |
Out For A While
01:03
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10. |
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Elle est assise sur un trottoir habillée de noir
Du rouge aux ongles qu’elle ronge quand elle broie du noir
Sous le ciel bleu elle prend des notes sur son carnet vert
lève les yeux et se dit que le monde va à l’envers
Shuffle accroché au tee shirt casque sur la tète
pensive pendant que ses cheveux poussent sous la casquette
T’embète pas
elle ne t’entend pas
seule elle répète là
Sur le boom boom bap un beat qu’elle complètera
Les baskets blanches tapent marquent le tempo sur le sol
Face au sol fa ou sol
Clef du paradis sans ma boussole
écrits des phrases teste des phases sous un nuage
un sample de jazz en guise de base
Musicophage
rien ne semble la distraire
comme un DJ chez le disquaire
concentration maxi discipline austère
assise dans la poussière par terre
elle a l’art et la manière d’épouser l’atmosphère
Refrain :
I twiddle my thumbs
Pace round my bed
I can’t get a rest
From what’s in my head
So I go for a walk by the pale moonlight
Maybe that guy with a wink in his eye
Who glows in the sky
Will blow out my sighs
elle sort un morceau de papier
pour déposer un brouillon
les mots choisis plaqués attaqués par les postillons
un rap surgit de nulle part une fête sans cotillon
allier la forme et le fond époustoufler les tatillons
elle met son grain de sel
pour relever le goût sans lever le ton
cuisine à l’huile de coude
se fout des qu’en dira-t-on
elle écrit
se sent pousser des ailes sur le béton
l’ingénue disciplinée gribouille avance à taton
Doit-elle s’efforcer?
Ou se tourner les pousses en douce?
Affronter sa frousse, la main dans la trousse
Rédiger plus qu’une liste de courses
les manches retroussées
suffit de peu pour se lancer
à l’assaut du souhait et laisser sa main danser
Un rituel
Des ritournelles
sortir du tunnel vite
le bon endroit
le bon moment
Les gestes deviennent fluides
Mon manège à moi c’est l’écriture
La parole des timides
L’objectif le capture
Je te décris le polaroid
Refrain
J’ai écris pris tout ce que j’avais en moi
Je l’ai mis sur le papier pour ne pas oublier
Refrain
Cause this feeling inside remains undefined
Ain’t good nor bad
Just things to be had in life
But a story to be told before I get old
I need something to hold as mine.
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11. |
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KEFYR:
Une Nuit de Plus où mes yeux restent figés
Face à cette maudite solitude j’essaye plus de tricher
Submergé par le vide trop souvent seul et isolé
J’flippe, ma misanthropie m’atrophie et me rie au nez
J’livre un bout de mon existence dans ces quelques lignes
Une pensée intime que tu retrouve au bout de ma mine
J’déprime, pris d’une dépression comme Pumpkin
Rêve d’un présent stable et de vivre comme je l’imagine
J’suis ce type triste au fond du bus matant par la vitre
Fixant ces personnes en se demandant c’ que le cœur abrite
J’m’évertue à rester calme même en étant perdu
Les gens me demandent d’où je viens, en fait je ne sais même plus
Je tente de déceler par avance tout mes coups de blues
Mais ma motivation ne répond pas elle est à bout de souffle
Complètement largué, dois-je continuer à te parler
Les gens construisent leur vie et moi j’suis là à rapper
Prisonnier de ma passion du fond de ma cage
J’écris mon introspection qui retranscrit 23 pages
PUMPKIN:
Une nuit de plus
Dans un lit au bord d’un précipice
Le regard perdu dans un ciel noir sans feux d’artifices
Le jour effacé lentement l’insomnie s’immisce
En suspension les angoisses sous les draps je me glisse
Pressée, indécise
Stressée, imprécise
Angoissée, tétanisée, trop de poids dans mes valises
Sur un bout de banquise à la dérive
J’me bats pour joindre l’autre rive
Assise j’laisse passer la crise
Un sentiment, un châtiment, j’ai le choix du dénouement
Débordement, l’envie se barre comme par enchantement
Et comme des cons on se ment pour consommer constamment
Se consoler et voir l’amour se consumer consciemment
Tu sais que je me sens seule quand j’m’immisce dans la foule
Le silence me défoule et le bruit me dessaoule
Je sens que si seule j’avance je coule
L’eau jusqu’au cou tiens le coup
A chaque centimètre sur le sol que je foule
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12. |
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Si la routine tue
Tue la routine
Ne prend pas exemple sur ta voisine qui cuisine à la Végétaline
Et se plaint toujours d’avoir mauvaise mine
Elimine le mal devenu banal quand la vie se dessine dans la spirale de l’aspirine
Inspirer
Respirer
Transpirer plus pour y arriver
Espérer s’en tirer
Enterrer les trucs sans intérêt
Malgré les tensions les dangers
A sa façon
Ne pas déranger
L’enjeu sous le ciel nuageux
C’est moi qui décide des règles du jeu
J’rebondie ravie
Comme je veux
Change de point de vue
Comme je veux
Je vais et je viens
Comme je veux
Je fais ce que je veux avec mes cheveux
Si la routine tue
Tue la routine
Prends exemple sur Shelem et Pumpkin
Qui ont bien compris depuis toute gamine
L’art de manier la mine
On fait des 16 comme en 96
Des rimes has been, old school, trop balaise!
Rap à l’ancienne
Pos Mis fait des siennes
Flashback à l’antenne
Et mise en scène
Le l’ouest à l’est
Du nord au sud
On retourne la veste au Vibe Stud’
au Vibe Stud’
au Vibe Stud’...
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13. |
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RETROUVAILLES
PUMPKIN:
T’étais où Shelem ?
Pendant que je vivais loin de chez nous
Moi j’étais partie me changer les idées sous un climat plus doux
De Zéphir à Pumpkin en passant par une période de doute
J’ai repris mon activité comme un ordi qu’on reboot
Si on boue encore à l’intérieur comme Posmis en extérieur
Brest ville de oufs on ne vit plus dans ton secteur
Il parait que la rue de Siam en eu marre de nos va-et-vients
Toujours décoiffées
tu sais d’où le vent vient?
On ne va pas faire les nostalgiques à 26 piges
N’as-ton pas l’avenir devant nous, ambition oblige
Enfile ton parka comme au bon vieux temps sous l’orage
Disons que je sais que tu veux te remettre à gribouiller des pages
Autour d’un son jusqu’à pas d’heure trier les samples
Je porte un toast à nos retrouvailles sans plus attendre
On remet le couvert les deux pieds dans le plat
Supa nous sert 3 minutes pour enlever la poussière
SHELEM:
Pumpkin et Shelem on the mic
Reformation de la clique
Époque PM toujours intacte autour du beat calés
On remonte sur le ti yak j’ai le déclic
Je coiffe le casque et quitte le son
Les baffles à fond je me réveille
Retrouvailles autour d’un Supa son
Face à moi ma moitié musicale de 10 ans
Disons qui ya eu des hauts et des bas
Des allés et venues
2006 sonne pardi rattrapons le temps perdu
Je perdis momentanément l’inspiration
Des connexions de mon cerveau qui me servit à rencontrer mon adorée
A dos toi et moi on était quand d'nos sket-bas on usait le sol de Stebré
Arpentant les rues de Los San Jaurès, Siam Francisco
Demi-tour à la Liberty Place
Passant des heures au QG CCM
Eh ! Pumpkin reprenons le kif
SUPAFUH:
Here we go !
Pump Shelem
Reformation de la clique
Vibe League Vintage Beats et science de la métrique
Souvent old school mais jamais statiques
Devant la Soul et le Jazz extatique sans tactique
On tombe à pic
Pendant que ça beef on tape le bœuf
Le style Fat Kom Ifo on le remet à neuf
Poétique, métaphorique, street ou mélancolique
Le Lyon à Barça on se retrouve c’est automatique
PUMPKIN:
Mon petit doigt m’a dit qu’en ce jeudi
Tout se jouerait à pile ou face alors qu’est-ce que tu dis ?
Pile ou face je lance les dés
Lance l’idée
Shelem j’veux que tu brilles comme le soleil en été
Jacques a dit Pump rappe fais de la poésie
Fantaisie thérapie
Avoues que ça te plaisait me parle pas d’amnésie
96 : coupe au carré
Époque doré
Musique pour denrée
Pour rien au monde troquer 1 heure de répé
C’est l’occasion rêvée 2006 devait arriver
La folie à ses raisons que la raison à envier
On a pris de la bouteille, vide-la dans l’évier
J’arrive du sud pour faire levier
SHELEM:
7/12/06 on remet ça
Car impossible de stopper, décoller des détraqués, toqués du lyrics
Mais jamais prolixe quand il s’agit de textes
Question de réflexe
L’index au menton entourée de mes mentors jusqu’à tard
Passe son temps à sentir encore du son
Le battement de cœur
Celui qui depuis toujours fait vibrer nos corps
C’est l’occasion rêvée 2006 devait arriver
La folie à ses raisons que la raison à envier
On a pris de la bouteille, vide-la dans l’évier
J’arrive du nord pour te faire bouger
REFRAIN
...
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14. |
L'ascenseur
03:31
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Je suis montée dans l’ascenseur
Je monte et je descends
Sensible à la douceur
Le cœur incandescent
J’oscille entre lueur et noirceur
Au dessus
Ou en dessous
Je vois que tout s’y dissous
Les coups et les blessures
Les mots qu’on susurre
les ombres entre les fissures
j’ai le choix des étages
décollage et atterrissage
vertical voyage
les images se superposent en un collage
En dessous
Ou au dessus
Les formes s’insinuent
déçue
Message reçu
Ma seule issue
Sentir à mon insu
Refrain:
Je suis prête à assumer les conséquences
En fait je suis peut être dans l’erreur
Je suis peut être obnubilée par l’essence
Avoir le cœur net malgré la peur
Je suis prête à assumer les conséquences
En fait je suis peut être dans l’erreur
Je suis peut être obnubilée par l’essence
Malgré la peur j’ai le cœur net
On m’avait prévenue
Mais je suis venue
J’en ai fait qu’à ma tête
J’ai voulu regarder dans les yeux à demi-nue
Les démons qui me guettent
Soyez les bienvenus
Puisque l’on cohabite
Echangeons nos points de vue
Entre ces 4 murs qui s’effritent
Les yeux dans les yeux, dansons, avançons
Impatience et frisson
J’apprendrai la leçon
L’ivresse de l’audace
Sous ma carapace
Un bain dans un feu de glace
L’impasse où l’on s’entasse
Refrain
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15. |
Depuis le Sofa
03:52
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Fais un effort ya que ça qui paie
On se plaint tant d’avoir si peu
C’est le bonheur qu’on apprécie peu
Il se dissipe, perd ses disciples
On fait ce qu’on peut
C’est ce qu’on dit honteux dans un discours pompeux
Trop bien dans ses pompes pour s’interrompre
On se trompe, honteux d’être dans l’hombre
La main sur le ventre face à la vie et ses méandres
La poubelle à descendre, la voiture qu’on veut vendre
Préoccupations préoccupantes
La tentation des âmes rampantes au taf dès 8 heures tapante
On pense et on se décante
Morosité ambiante
Toujours au diapason pour éviter les mésententes
En principe on se contente de ce qu’on a, de ce qu’on connait
Qu’est-ce qu’on est con
Incapable d’avancer sans monnaie
Je ne viens pas sermonner
Ni mettre mon nez dans ce qui ne me regarde pas
Mais faut avouer qu’on a abandonné
Refrain :
Fais l’effort d’avoir des rêves
Dès que ton émission s’achève
L’envie est brève
On laisse tarir la sève
On revendique depuis le sofa sans faire de grève
Ainsi de suite jusqu’à s’en mordre les lèvres
Le fabuleux destin n’est pas que pour Amélie
J’en veux un alors dans mes baskets je cours même à midi
Je veux toujours plus haut lever le poing
Vouloir toucher toujours plus gros
Toujours plus loin
Le poids des soucis et des immeubles sur le corps
On prend des raccourcis
On meuble sans le dire tout fort
Tous d’accords, raccords
Au premier abord
Mais besoin de renfort quand la goutte te fait passer par dessus bord
Vivre dans le confort ya que ça qui plait
Ya qu’ça qu’on veut
On se dit ce taf quel plait
On se persuade qu’on fait ce qu’on peut
On se plaint tant d’avoir si peu
Toujours trop vieux
Ailleurs c’est mieux
Et ceux qui réussissent sont chanceux
Fais l’effort d’avoir des rêves
Dès que ton émission s’achève
L’envie est brève
On laisse tarir la sève
On revendique depuis le sofa sans faire de grève
Ainsi de suite jusqu’à s’en mordre les lèvres
Refrain
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16. |
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On n’efface rien
On fige le temps au bout de 7 ans
En discutant on s’étand on se sépare en s’aidant
En acceptant la sentence comme un grand coup dans ses dents
En ses temps la tendresse prend tout son sens et c’est tant
Que malgré l’éloignement nos mains se tendent
Malgré les fuites de larmes les mots sont tendres
A trop s’attendre on s’oubli soi, les relations se tendent
Les reproches approchent et les proches s’y attendent
Des moments depuis gamins entassés dans nos valises
Dans nos voyages
Aujourd’hui je réalise
Qu’on se trompe aveuglés par la lumière des balises
Et que la peine nous laisse un arrière goût de traitrise
Lucides ont a juste une poussée de franchise
Et le culot de se foutre de ce que les gens disent
On est différent comme les autres
On a fait nos bêtises
L’éternité nous caractérise
Refrain:
On se dit je t’aime tant
Mais en même temps
Le cœur dit vas t’en trouver qui t’attends
En admettant que le mal n’est pas constant
On se quitte malgré les mains qu’on se tend
On se dit vas t’en
Mais en même temps
Le cœur dit attend même si c’est tentant
En admettant que le sentiment est constant
On se quitte malgré les mains qu’on se tend
C’est fini et c’était écrit
Un au revoir sans les cris
J’avale le médicament prescrit
On s’écrira et on se dira qu’on écrit des chansons depuis
Qu’on a appri avec le temps que le bonheur à son prix
Les particules s’agitent je cogite mais le temps stagne
On s’arme d’élégance dans les gestes
Snober le drame
Il a son charme mais sèche tes larmes on a nos armes
Et le sens du ridicule qu’on perd à trop faire les ânes
Mais c’est l’abandon on change de bande
On brade nos biens
On se dit parlons
Vide ton sac
Pardon !
Te fais pas de mouron
On n’en mourra pas on
A les pieds sur le goudron
De l’air dans les poumons
Malgré tout on tourne en rond dans l’interrogation
On s’est avoué des missions
Des équations, des questions
Je mets le clignotant pour changer de direction
Silence, on tourne en rond
Refrain
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Pumpkin Nantes, France
French Hip Hop Artist
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